mercredi 9 février 2011

La Scène 3 de l'Acte 2 est écrite !

Scène 3
C’est l’heure du duel Le capitaine attend en passant en revue ses armes. Arlequin déguisé en Silvio et accompagné de Tartaglia et Smeraldine, demande que l’arme du duel soit un pistolet.  Le Capitaine n’a pas d’autre choix que d’accepter. Clarisse et Pantalon entrent dans le dos du Capitaine. Silvio entre et se cache derrière eux. Les duellistes se mettent en place. Arlequin (Silvio) et le Capitaine avancent de quelques pas chacun. Au moment où le Capitaine se retourne et presse sur la détente, Silvio jette au sol un pétard qui éclate. Arlequin (Silvio) n’a pas bougé. Le Capitaine se met à trembler tant il a peur. Arlequin (Silvio) fait le geste de presser la détente. Silvio jette un pétard. Clarisse assomme le Capitaine avec la canne de Pantalon. Le Capitaine s’effondre.
Le Capitaine : Personne ? Il semble que ce Silvio n’est pas pressé de mourir ! [Il passe en revue les armes qu’il a dans sa malle] Je ne sais comment le faire passer promptement de vie  à trépas…  Spatha romaine? Sabre à la mamelouk ? Lame de Tolède ? Rapière gasconne ? Katana japonais ? Sabre d’abordage ? … Peu importe puisque je lui ai laissé le choix de l’arme ! Tien le voici !
Arlequin (Silvio) : Me voici Monsieur ! Prêt à défendre l’honneur de Silvio… De NOTRE famille. [S’adressant au public]  Le pandare ne doit pas savoir qu’il y a supercherie !
Le Capitaine : [S’adressant au public]  C’est étrange,  je le croyais plus petit. J’ai comme un doute !. [S’adressant à Arlequin (Silvio)]Avez-vous pris vos dispositions pour vos obsèques, [S’adressant à Tartaglia] Croyez bien Seigneur Tartaglia que c’est le cœur peiné que je vais vous priver de votre fils.
Tartaglia : Monsieur, Il n’est pas de père plus fier que moi en cet instant. Ne préjugez pas trop vite de l’habileté d’Arlequin… de Silvio… De MON  fils.
Le Capitaine : [S’adressant au public]  Décidément, j’ai comme un doute !… Eh bien monsieur, avec qu’elle arme VOTRE fils souhaite-t-il  quitter ce monde ?
Tartaglia : Le pistolet !
Le Capitaine : [S’adressant au public]  Le pistolet ?! Mais pourquoi ? [S’adressant à Arlequin (Silvio)]Etes-vous certain de ne pas préférer une belle lame bien aiguisée ? Une rapière, longue et fine ?
Arlequin (Silvio) : Non merci !
Le Capitaine : [S’adressant à Arlequin (Silvio)] Un sabre à la mamelouk qui vous décapitera sans douleur ?
Arlequin (Silvio) : Non non…
Le Capitaine : [S’adressant à Arlequin (Silvio)] Alors, Lame de Tolède, lourde et solide ? Elle a fait ses preuves savez-vous ?
Arlequin (Silvio) : Non monsieur le héros, c’est bien aux pistolets qu’aura lieu ce duel puisque vous m’en avez laissé le choix. Et plus précisément un pistolet à rouet.
Le Capitaine : [S’adressant au public]  Quel manque de savoir vivre ! J’ai horreur de ces briquets imaginés par De Vinci et qui vous explosent à la figure sans prévenir…
Arlequin (Silvio) : Allons monsieur, vous semblez hésiter ? [S’adressant au public] Il a changé de couleur, le voilà moins arrogant !
Tartaglia : Smeraldine apporte donc les pistolets pour que monsieur le Capitaine les voit. Ils sont neufs et de belle facture. Vous pouvez avoir toute confiance dans le fonctionnement du mécanisme. Un véritable travail d’horloger.  Je les ai fait acheter au capitaine de cavalerie Sébastien de Corbion. Comme vous le voyez, il a mis au point une arme à canon court, se tirant d'une seule main…
Le Capitaine : Passons sur les détails voulez-vous !
Arlequin (Silvio) : Le Capitaine à raison Seigneur Trata… Père ! Mon père…
Le Capitaine : [S’adressant au public]  J’ai comme un doute !
Tartaglia : Voici donc les règles d’engagement. Vous vous placerez dos à dos et avancerez de dix pas à mon commandement. Vous pourrez alors faire feu une fois. Voici vos armes…
Le Capitaine : [S’adressant au public]  J’ai comme un doute !
Arlequin (Silvio) : [S’adressant au public]  Il a comme un doute !
Tartaglia : En place !
Clarisse et Pantalon entrent dans le dos du Capitaine. Silvio entre et se cache derrière eux. Les duellistes se mettent en place.
Le Capitaine : [S’adressant au public]  J’ai comme un doute !
Tartaglia : Affrontez-vous !
Arlequin (Silvio) et le Capitaine avancent de quelques pas chacun. Au moment où le Capitaine se retourne et presse sur la détente, Silvio jette au sol un pétard qui éclate. Arlequin (Silvio) n’a pas bougé. Le Capitaine se met à trembler.
Arlequin (Silvio) : Vous m’avez raté Capitaine !
Le Capitaine : [S’adressant au public]  J’ai comme un doute !
Arlequin (Silvio) fait le geste de presser la détente. Silvio jette un pétard. Clarisse assomme le Capitaine avec la canne de Pantalon. Le Capitaine s’effondre.

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