Silvio qui a réalisé qu’il a provoqué en duel un soldat expérimenté et qu’il n’est lui qu’un piètre escrimeur, s’entraine à l’épée avec son père. Malheureusement Tartaglia qui n’est pas plus doué pour les armes, blesse son fils à la main. Silvio tombe dans les pommes et Arlequin, Clarisse et Sméraldine se précipitent pour le secourir. Pantalon intervient en se plaignant du bruit. Arlequin jette de l’eau au visage de Silvio. Qui reprend ses esprits. Silvio ne pourra pas venger l’honneur de la famille, est c’est Tartaglia qui va devoir le faire.
Silvio : [Il se bat à l’épée avec Tartaglia] Allons Père, n’ayez pas peur ! Même si je ne suis pas une fine lame, loin sans faut, je suis assez habile pour ne pas vous faire mal.
Tartaglia : Mais enfin Silvio quelle mouche t’a donc piqué pour que tu t’en aille lancer un défi à l’épée à un véritable expert ! Il va te massacrer !
Silvio : Je vois monsieur mon père que votre confiance en moi et sans limite ! Me croyez-vous lâche au point de ne pas répondre aux viles manœuvres d’un individu grossier et sans scrupule ?
Tartaglia : Là n’est pas la question Silvio, mais de là à le provoquer en duel !
Silvio : A ce moment-là je dois dire que je n’avais pas encore connaissance de ses qualités d’escrimeur… Parce qu’un certain valet de notre maison avait passé sous silence ce détail sans doute sans importance pour lui. A le coquin Il se cache sans doute tant il a honte ! Aïe ! [Il cri très fort] Je suis touché ! Je vais mourir !?
Tartaglia : Ce n’est pas moi j’ai rien fait !
Silvio : [Se tenant la main] Je suis touché ! Je vais mourir !?
Tartaglia : Voyons Silvio, je t’ais à peine effleuré !
Silvio : [Regardant sa blessure à la main] Mais je saigne. Je vais mourir !? [Il s’évanouit]
Arlequin : [Il apparait en courant] Votre Noblerie ! Ne mourez pas, Je vous en prie ! Sméraldine, Clarisse, au secours… un docteur, un chirurgien ! Dieu ! Aidez-moi…
Tartaglia : Bon arrêtez donc cette mascarade. Ne vois-tu pas Arlequin que ce couard est tout simplement tombé dans les pommes à la vue d’une goutte de sang…
Clarisse : Silvio !
Sméraldine : Monsieur !
Clarisse : Oh mon amour ne m’abonnez pas !
Silvio : Suis-je donc au paradis ?
Tartaglia : Vous voyez bien qu’il nous fait du théâtre…
Pantalon : D’où vient donc tout ce vacarme. Votre palais est-il devenu une maison de fou Tartaglia.
Sméraldine : C’est Silvio mon seigneur, il est mortellement blessé !
Pantalon : Mais ne peut-il mourir en silence. Et puis de toute façon il n’a pas le droit, j’ai déjà dépensé trop d’argent pour qu’il meurt aujourd’hui. [Il observe Silvio et donne sa bouteille de vin à Arlequin] Il bouge beaucoup pour un mort… [Il lui donne un coup de pied dans les fesses]
Tartaglia : J’avais raison, il joue la comédie !
Arlequin : Votre Noblerie ! Réveillez-vous [Il lui jette le contenu de la bouteille]
Silvio : Au secours, le bateau coule !
Clarisse : Allons Silvio, vous êtes évanouie après un mauvais coup sans doute ! [Elle regarde Tartaglia] Vous allez vous en remettre et votre père réparera ses torts !
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