Pantalon : [Entrant avec Tartaglia] Ah !… Mon cher ami, quel bonheur d’unir nos enfants, nos familles ainsi bénies par notre sage décision connaîtrons assurément, une fortune que nombre de nos voisins nous environs longtemps. [Ils s’assoient]
Tartaglia : Sans compter que ses deux-là s’aiment et se courent après depuis le berceau et qu’ils nous donneront rapidement de beaux enfants plein de vie et de joie.
Silvio : [Entrant avec Clarisse] Seigneur Pantalon, je vous salue et vous remercie de combler mon bonheur en m’accordant la main de votre fille Clarisse. Père !
Clarisse : Ah ! Père je suis si heureuse… [Elle se jette à son cou et s’assoit sur ses genoux]
Tartaglia : J’adorerai avoir des bambins que je pourrai gâter et faire sauter sur mes genoux.
Pantalon : Chaque chose en son temps mon ami, cette affaire de mariage coutera déjà bien assez cher pour que nous nous permettions de songer à gâter des petits enfants.
Arlequin : [Entrant joyeusement] Quelle belle compagnie, mes seigneurs ! Votre noblerie est-elle mariée ?
Silvio : Allons ! Arlequin tu sais très bien que le mariage n’aura lieu que dans un mois.
Clarisse : [en se levant pour rejoindre Silvio] Ce sera à n’en pas douter le mois le plus long et le plus excitant de ma vie.
Arlequin : [s’adressant à Pantalon et Tartaglia] Vos seigneuries pourront elles consentir à m’honorer de la même félicité en accordant au fidèle Arlequin la main de la belle Sméraldine. [Il embrasse sa main]
Sméraldine : [entrant et lui tapant sur la tête] Arlequin vas-tu te taire ! Mes seigneurs ! Mon maître a-t-il passé une agréable journée ?
Pantalon : Assurément Sméraldine. Lorsque les affaires se conjuguent au présent, le futur illumine mes vieux jours. [Tartaglia fait mine qu’il n’a rien compris]
Sméraldine : Madame, vos robes vous attendent pour des essayages. J’ai hâte de vous voir dans ses magnifiques tissus venus du bout du monde… [Elles sortent]
Clarisse : Moi aussi !
Pantalon : …et ça va me couter une fortune!
Arlequin : Vous aussi votre noblerie, êtes attendu pour une affaire urgente… [Il lui parle à l’oreille et partent en riant aux éclats]
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